Monpère il y a de cela plusieurs années était alcoolique. Le matin ont pouvait entendre la ptite frette qui s'ouvrait. À ce moment il avais même déja été dangeureux pour nous, je me rappel malheureusement d'une fois où nous devions partir voir un ami, nous avions 5 hrs de route à faire et nous étions tous bien énervé!!! ils était venu nous chercher a Quand les mots dépassent la pensée, il est facile de blesser son enfant, même sans le vouloir. Getty Images/Blend Images "Quand j'y pense, je me rends compte que je suis parfois terrible avec ma fille. Lorsque je ne m'en sors plus, qu'elle ne m'écoute pas, il m'arrive de lui dire 'Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une enfant comme toi?'", confesse Anne-Marie, maman d'une petite fille de cinq ans un peu trop énergique à son goût. "Les parents ne réalisent pas la portée des mots qu'ils emploient et l'expression de leur visage, parfois menaçante au moment où ils parlent, souligne Audrey Akoun psychothérapeute, co-auteure de Apprendre autrement avec la pédagogie positive éd. Eyrolles. Les jugements de valeur, les insultes, la dévalorisation sur le plan moral ou physique provoquent de la honte, de la peur, de l'humiliation. LIRE AUSSI >> Maltraitance psychologique des parents "Tu ne seras jamais aimée de personne" Des conséquences sur la confiance en soi"Cela peut avoir un impact négatif sur la confiance en soi. L'enfant se construit dans le regard des parents. Des remarques comme 'Tu es égoïste', 'tu es nul', 'tu es fainéant', finissent par coller à la peau, comme une étiquette, reprend Audrey Akoun. Cela engendre du repli sur soi, de la timidité ou au contraire des enfants qui vont se comporter comme leur 'étiquette' le leur dicte... Cela peut même provoquer de l'échec scolaire, des difficultés dans les relations aux autres, des sentiments dépressifs. Bref, de grosses difficultés à se construire." Bien sûr, il existe des degrés de violence verbale et la répétition amplifie le phénomène. Mais, dans tous les cas, les mots blessent pour longtemps et ce, même chez les tout petits. "Il ne faut pas croire qu'un vocabulaire vexant n'a pas de répercussion sur les enfants qui ne parlent pas encore, estime Edwige Antier, pédiatre et auteure de J'aide mon enfant à avoir confiance en lui éd. Robert Laffont. Ils n'ont aucune capacité de se faire entendre. Pour eux, tout ce que dit le parent est vrai. C'est bien plus grave lorsque d'autres adultes de l'entourage s'y mettent aussi". Une intériorisation aux conséquences délèteres "Je culpabilise lorsque je pique une crise contre mon fils. J'ai des mots très durs comme 'tu n'es pas gentil, tu n'écoutes rien' alors qu'il s'agit d'un simple rangement de jouets... Lorsque je me calme -car en général je décolère très vite- je suis rassurée par ses sourires mais au fond j'ai très peur d'avoir cassé quelque chose en lui", avoue Louise, maman d'un garçon de huit ans. Audrey Akoun précise "Les enfants ne montrent pas forcément leur tristesse et leur désarroi. Ils passent vite d'un état à l'autre, ils rigolent l'instant d'après. Cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas été touchés. Bien au contraire, ils peuvent intérioriser." Une habitude presque invisible Prendre conscience de l'impact de la violence verbale sur les enfants est donc la première étape pour en sortir. Reste ensuite à identifier les moments où elle s'exerce. "Cette violence peut être quotidienne, une habitude presque invisible qui consiste à stigmatiser l'enfant. Cela devient comme des 'tics de langage', note Audrey Akoun. 'Tu es vraiment brouillon', 'tu as peur de tout!' Elle peut aussi se cacher derrière l'ironie et la dérision. Les enfants ne comprennent pas le trait d'humour mais sentent la critique sous-jacente. Identifier les situations à risquesIl y a aussi des circonstances, des moments à risque. "Pour les reconnaître, il est important de se poser, de réfléchir. A quels moments la relation dérape? Dans quels cas ne parvient-on plus à gérer ses émotions?", poursuit le Edwige Antier. "Parfois, j'en deviens grossière. 'Vous me faites chier!' sort souvent en début de soirée lorsque mes enfants se disputent malgré mes remarques au départ mesurées" observe Marie, maman de deux enfants. C'est le fameux tunnel "bains, repas, coucher" où parents et enfants subissent la fatigue et le stress accumulés de la journée. "Mais aussi tous les moments de transitions, entre deux activités, en partant à l'école, en revenant des courses. Sans compter les devoirs, le moment de tension par excellence où transparaît l'angoisse des parents pour la réussite de leurs enfants", analyse Audrey Akoun. Une angoisse qui se révèle aussi la nuit. "Mon fils de deux ans se réveille vers quatre heures du matin, m'empêchant de me rendormir après. Comme je travaille beaucoup, cette situation peut me rendre très irritable. Je ne me reconnais pas et je me sens terriblement coupable", se confie Jonathan, papa de deux enfants. Apprendre à gérer son exaspération et sa colère "Certains parents, pris par le rythme frénétique de leur vie professionnelle, oublient de s'adapter à l'âge et aux besoins de leurs enfants", estime Edwige Antier. Selon la spécialiste, la peur de manquer d'autorité peut aussi pousser à utiliser des mots durs. "Certains parents craignent d'être débordés. Mais, est-ce vraiment la peine d'insister pour qu'un enfant range sa chambre tous les soirs? Cela montre qu'on peut aussi remettre en cause ses demandes. Sont-elles nécessaires? Sont-elles adaptées à son âge, son état de fatigue, la situation?" Sans compter la pression que se mettent les parents qui pâtissent eux-mêmes de leurs exigences parfois exagérées. D'autant qu'à la longue, les parents payent leur autoritarisme. "Les enfants se blindent et comme ils sont très sensibles à l'injustice, ils finissent par se révolter. Et le cercle vicieux peut commencer. Les parents se retrouvent face à des enfants impertinents qu'ils ont eux-mêmes construits. La bienveillance est un investissement sur le long terme", développe la pédiatre. Faire baisser la pressionOn peut aussi mettre en place des petites actions pour faire baisser la tension aux moments clés de la journée. Mettre un réveil un quart d'heure plus tôt le matin pour ne pas presser les enfants. Organiser un temps de récréation avec un livre, de la musique ou une séance de câlins avant de commencer les devoirs. Et surtout, éviter la critique directe et privilégier une reformulation des faits à distance de la personnalité de l'enfant. "Tu es nul en maths" devient "Je vois que tu as des difficultés, comment je pourrais t'aider?". L'essentiel étant de donner à l'enfant la possibilité d'agir. Le passage de relais est aussi chaudement recommandé en cas d'agacement. "Si un parent s'énerve tous les soirs à l'heure des devoirs, mieux vaut qu'il laisse son enfant à l'étude ou chez sa grand-mère", propose Edwige Antier. LIRE AUSSI >> Education positive "les disputes font partie du quotidien" Savoir présenter des excuses"J'ai dit à ma fille qu'elle était complètement gourde parce qu'elle a mélangé des oeufs avec du beurre chaud en faisant un gâteau. Je suis rentrée dans une colère noire et elle ne disait plus rien. En fait j'étais énervée pour une histoire de boulot et j'ai passé mes nerfs sur elle. Le soir j'avais tellement honte que je lui ai demandé pardon. Je lui ai rappelé qu'elle était intelligente et que j'avais eu tort", raconte Asna, une maman de trois enfants. "Rien ne sert de culpabiliser. Mieux vaut revenir vers l'enfant, expliquer ce qui nous a mis en colère, s'excuser pour les mots qu'on a employés, la forme de nos reproches, pas le fond. On peut demander pardon, c'est un bon exemple pour eux", explique Audrey Akoun. Et contrairement aux idées reçues, cela ne nuit pas à la crédibilité parentale. A condition de ne pas en faire un mode de fonctionnement. La thérapeute conclut "Nous ne sommes pas infaillibles et nous n'avons pas toujours le dessus sur nos émotions. Les écarts de langage ne sont pas graves si on les reconnaît. On peut dire à son enfant 'J'étais énervée mais je suis très heureux d'être ton papa/ta maman quand même'." Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent Cassely

Écouterce texte MP3 Par Catherine Goldschmidt Je suis la maman la plus méchante au MONDE, voire même la plus méchante de l’espace! Ce n’est pas moi qui le dis, mais ma petite dernière. Lorsqu’elle est très, très, très fâchée contre moi, elle va même jusqu’à me dessiner pour me montrer à quoi je ressemble quand je me transforme en « méssante

Les mères toxiques peuvent miner notre estime et provoquer des conflits constants. Savoir les identifier, améliorer la communication et trouver des solutions c'est ce qu'on vous propose...20 JANV. 2020 Lecture min. Les mères toxiques peuvent miner notre estime de soi et provoquer des conflits constants. Savoir les identifier, améliorer la communication et trouver des solutions pour améliorer la relation est possible. Une mère, on n'en a qu'une mais, parfois, ce chiffre n'est pas tout à fait comme nous le souhaiterions ou comme on nous l'a vendu, et cela finit par être des mères toxiques qui rendent très difficile une relation saine. Après tout, les mères sont aussi des personnes avec leurs qualités et leurs défauts, leurs expériences vécues et leur personnalité. Elles ne sont pas parfaites, bien que mettre le sujet sur la table implique parfois de briser un tabou. Mais qu'est-ce qu'une mère toxique ? Quelles conséquences cela a-t-il sur notre vie? Comment y faire face ? Lorsque nous parlons de relations toxiques, nous faisons généralement référence à des amitiés ou à des couples, et la recommandation la plus courante est de s'en éloigner, mais dans le cas des mères ou des frères et sœurs toxiques, de la belle-mère ou des parents, cette solutionne semble pas être une option toujours très viable. Voyons ce qui peut être fait pour mieux vivre la situation et l'assumer au mieux. Comment savoir si votre mère est toxique ? La première étape pour savoir si votre mère est toxique est de réfléchir à la façon dont la relation a été dans le passé et aujourd'hui, comment elle a influencé notre personnalité et nos comportements et comment elle continue de le faire. L'amour d'une mère ne fait aucun doute, mais à plusieurs reprises, derrière une attitude toxique se cache un manque d'estime de soi, une insécurité remarquable et une profonde peur de la solitude empêchant leurs enfants d'être autosuffisants afin qu'ils ne quittent pas le nid. Les mères sont un pilier fondamental de la formation des enfants, et ce, avant même la naissance. Avec l'allaitement maternel, l'attachement, les pratiques parentales et l'éducation, les bases cognitives, émotionnelles et comportementales du futur adulte se forment, qui interagissent avec la personnalité et le caractère de l'enfant. Ainsi, les relations précoces de l'enfant de l'enfant/mère sont d'une importance vitale pour la construction de l'esprit humain. En elles sont présupposées l'amour, l'affection, la formation des valeurs, le développement personnel, l'impulsion à la socialisation, l'indépendance et toutes les ressources dont l'enfant a besoin pour devenir adulte dans la société. Les types de mères toxiques Il existe de nombreux types de mères toxiques, bien que chacune puisse montrer plusieurs des caractéristiques des autres ou toutes à la fois. Cependant, comme nous l'avons dit, l'adoption de certaines des caractéristiques discutées ci-dessous ne signifie pas une toxicité en soi, mais il est nécessaire d'évaluer dans son ensemble les effets qu'elle a causés sur le développement de la personnalité de l'enfant et comment elle affecte la vie quotidienne. et dans les relations avec l'environnement, avec lui-même et avec les autres. Mères surprotectrices Les mères surprotectrices n'accordent pas suffisamment de valeur aux capacités de leurs enfants à la fois dans l'accomplissement d'une tâche, d'un travail, des études ou d'une fonction et également quand leurs enfants se défendent contre d'éventuels dangers ou difficultés. Ces attitudes sont basées sur un esprit de contrôle et la propre insécurité de la mère. Certaines phrases de mères toxiques à cet égard peuvent être laisse-moi faire ce que tu ne sais pas faire», tu n'es pas capable», fais attention, je ne te fais pas confiance». Ce type de caractéristiques des mères toxiques peut entraîner une faible estime de soi et un manque de confiance en soi de l'enfant dès son plus jeune âge qu'il se traînera à l'âge adulte. Il est également difficile de relever de nouveaux défis et de quitter la zone de confort. Mères contrôlantes Ces types de mères toxiques contrôlantes montrent un besoin de contrôler à la fois leur propre vie et celle de leurs enfants. Elles contrôlent leurs amitiés, leurs habitudes, leur façon de s'habiller, de se développer et tout ce qui les entoure. Cette personnalité qui contrôle crée la sécurité de la mère et croît dans la croyance que c'est une forme d'amour et de vouloir du bien pour sa progéniture, allant même au-delà de certaines limites d'intrusion, de jalousie et d'envie quand ils sont adultes. Dès petit, ce contrôle implique également une surprotection et une faiblesse chez les enfants, ce qui leur cause des insécurités et une infériorité et annule la capacité de prendre leurs propres décisions de manière autonome. Certaines des phrases des mères contrôlantes sont généralement comme "je veux le meilleur pour toi", "tu vas te tromper si tu ne fais pas ce que je te dis", "avec qui vas-tu, où, quand reviens-tu, appelle-moi tout de suite". Mère manipulatrice émotionnelle Les mères manipulatrices sont plus courantes que nous ne le pensons. Normalement, ce sont des femmes qui ne sont pas satisfaites de leur vie, ont peur de ne pas être aimées ou de perdre leur rôle maternel, donc elles veulent les attirer par la dépendance émotionnelle, le chantage émotionnel ou la coercition. Elles savent utiliser les émotions et les mots pour atteindre leurs objectifs même si le jeu est le bonheur ou le bien-être des autres. De plus, une mère manipulatrice émotionnelle a tendance à être très critique, à être une menteuse, à sous-estimer les vertus des enfants et à maximiser les défauts en mettant toujours l'accent sur ce qui est mal fait, et en mettant en face l'absence possible ou imaginée de dévouement et d'amour. Lorsque vous êtes un enfant, ne pas se sentir validé ou ne pas se sentir suffisamment bien pour sa mère peut laisser une marque indélébile sur l'enfant comme un sentiment de culpabilité ou un besoin d'approbation des autres. Au sein des mères manipulatrices d'émotions, on trouve les mères victimisantes qui utilisent la plainte pour atteindre leurs enfants tout en forçant ses enfants à lui prêter attention. Une mère victime se complait dans sa vie difficile, sa santé délicate ou dans la malchance comme autre moyen de manipuler pour atteindre ses objectifs et de saper, souvent involontairement, la volonté et l'indépendance des autres. Le pessimisme extrême est également une autre forme que développent ces types de mères toxiques. Mère narcissique toxique Une mère narcissique toxique remplit les caractéristiques du trouble de la personnalité narcissique qui se concentre sur l'égocentrisme et une haute estime de soi ainsi qu'un peu d'empathie pour ses descendants. De plus, elle cherche toujours à être le centre d'attention, se soucie des apparences et a besoin de se sentir admirée comme une mère modèle qui fait tout parfaitement. Les mères narcissiques ne sont jamais satisfaites et pour beaucoup que leurs enfants qui luttent durement, ceux-ci trouveront difficilement des mots d'admiration ou de réconfort pour leurs mères qui minimiseront ou ridiculiseront toujours les préoccupations de leurs descendants par rapport aux leurs. Ces types de mères toxiques considèrent leurs enfants comme leur prolongement et renvoient toutes leurs ambitions, projections et aspirations insatisfaites, quelles que soient leurs émotions ou ce qu'elles veulent dans leur vie. D'un autre côté, elles peuvent aussi devenir extrêmement destructrices, à la fois avec leurs enfants et avec les gens qui les entourent, qu'ils soient en couple ou entre amis. Famille toxique les caractéristiques Bien que nous parlions du cas des mères toxiques, cet effet peut se produire chez n'importe quel membre de la famille comme le père, les grands-parents ou les frères et sœurs. Avoir une famille toxique implique qu'il existe des modèles de comportement, qui provoquent des problèmes émotionnels ou que des rôles dysfonctionnels, qui ont été assumés parmi les différents membres au fil des ans et qui ont marqué la croissance des enfants et leur formation à l'âge adulte. Comme dans le cas des mères, les caractéristiques d'une famille toxique résident également dans des conflits constants, l'absence de toutes sortes de dialogue, de manipulation, de mensonge et de tromperie et de stratégies nuisibles pour réaliser quelque chose comme le chantage. Toutes ces relations peuvent conduire à un isolement total ou à l'éloignement de la famille ainsi qu'à des situations qui ne vous permettent pas de mener une vie tranquille et avec un maximum de bien-être. Une autre situation qui peut également se produire est d'avoir une belle-famille toxique ou une belle-mère toxique qui rend la relation difficile et même endommage gravement le couple. Tant dans le cas de familles toxiques que dans le cas de belles-mères toxiques ou d'autres parents, la solution au problème sera de suivre les mêmes étapes que nous commentons ci-dessous. Comment quitter une mère toxique ? La première étape pour quitter une mère toxique est de réaliser qu'elle l'est. Les enfants de parents toxiques portent généralement des poids qui ne leur correspondent pas et qui ont modulé leur personnalité d'une certaine manière. De plus, dans les situations les plus extrêmes, ces enfants peuvent développer une sorte de trouble ou de désordre affectif qui les rend encore plus fragiles à affronter leurs difficultés. Ainsi, une fois analysé les types de mères toxiques qui existent, si nous découvrons que nous sommes dans l'un des cas, il est commode de se concentrer sur la solution et certains d'entre eux sont Améliorer la communication parlez des conflits possibles et de ce que nous ressentons devant eux de manière sincère et pratiquez une écoute active également de l'autre côté. Faire preuve d'affirmation de soi reconnaître ses droits, apprendre à dire non, se fixer des limites et les défendre de manière claire et directe sans crainte de conséquences possibles. Assumer le rôle qui vous correspond en tant que fils ou fille, ne soyez en aucun cas un père ou une mère ou un protecteur. Cela implique également de ne pas nous surcharger de responsabilités qui ne nous correspondent pas. Éviter la dépendance émotionnelle favorisez l'estime de soi et vos propres décisions en assumant le rôle d'adulte responsable de votre propre vie et les étapes à suivre dans chaque phase. Aide professionnelle pour améliorer la relation Si avec tout cela, il n'est pas possible de quitter une mère toxique, la prochaine étape consiste à demander l'aide professionnelle d'un psychologue spécialisé dans les thérapies familiales qui aide à repositionner les rôles et les relations au sein de la famille, en particulier entre la mère et le fils ou la fille. L'une des formules les plus efficaces est la thérapie familiale systémique, dans laquelle nous travaillons avec les membres pour résoudre les conflits en collaboration. La thérapie familiale conçoit la famille comme un ensemble, un système dans lequel chacun interagit avec les autres. Pour cela, le psychologue encourage la communication et l'empathie pour comprendre l'inconfort que certaines attitudes génèrent chez les autres et pour que les problèmes individuels et interpersonnels entre la mère et les enfants puissent être résolus. Dans le processus de thérapie, et selon les besoins et la profondeur de chaque cas, il est possible que des séances conjointes et individuelles aient lieu à la fois pour analyser chaque membre séparément et pour partager des perspectives différentes et des émotions partagées. Dans le cas où la mère toxique, par exemple, n'a pas accepté de suivre une thérapie, il est toujours pratique de l'exécuter individuellement pour apprendre à la traiter, changer les aspects que nous n'aimons pas dans nos propres attitudes et pouvoir faire face à la relation de manière plus saine. Et cela n'implique pas de stress et d'anxiété. Dans tous les cas, avoir une mère toxique est un problème donc la meilleure façon de vivre une vie pleine et une relation heureuse est d'essayer de la résoudre au mieux en l'acceptant et en y faisant face avec toutes les difficultés. Photos Shutterstock Les informations publiées sur ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spécifique, produit commercial ou service.
Vouscomprendrez, peut-être, pourquoi je suis CROYANTE en mon “PÈRE CRÉATEUR” qui, je le sais me voit vraiment telle que JE suis ! et je suis convaincue qu'”IL" m'aime de façon inconditionnelle ! Donc je me suis accrochée à ma foi de cette façon ‘je ne trouve pas de mot’. C'est ce qui m'a aidée à vivre et à traverser les épreuves innombrables que j'ai du affronter au Et si, à force de trop aimer nos enfants, on les préparait mal à devenir adultes ? Dans "La Violence de l’amour", Caroline Thompson réfute nombre d’idées reçues. Entretien. "Il ne s’agit pas de moins aimer nos enfants mais de supporter qu’eux puissent ne pas nous aimer et parfois même nous détester." C’est le message percutant du livre de Caroline Thompson. Dans "La Violence de l’amour" Hachette Littératures, la psychanalyste et thérapeute familiale explique pourquoi le sentiment a pris le pas sur l’éducation et la transmission. Et pourquoi, à force de nous mettre à la place de nos enfants, nous leur volons finalement leur enfance. Une remise à niveau salutaire ! ELLE. Comment l’amour peut-il devenir dangereux ? CAROLINE THOMPSON. Nous vivons aujourd’hui une sorte d’idéalisation de l’amour. Il tend à prendre toute la place dans la relation à l’enfant, au détriment d’autres éléments essentiels, comme l’autorité et la transmission. ELLE. Mais de là à devenir dangereux ! L’amour est un sentiment beaucoup plus complexe qu’on veut bien le croire. Les gens que l’on aime le plus, on leur en veut aussi, on se met en colère contre eux. C’est " l’ambivalence des sentiments ". Les enfants l’expriment très facilement quand on leur interdit quelque chose ou qu’on les punit et qu’ils disent " Je te déteste " et " Je t’aime " une heure plus tard. Les parents ont beaucoup de mal à accepter cette ambivalence vis-à-vis de leur enfant ; quand elle vient de lui, elle leur est même insupportable. Alors ils font tout pour se faire aimer. Et quand l’enfant voit la réaction que provoque son agressivité, pourtant tout à fait normale, chez son père et sa mère, il ne peut plus l’exprimer et elle resurgira sous une autre forme plus tard. ELLE. Pourquoi les parents ont-ils davantage besoin de l’amour de leur enfant qu’autrefois ? A l’heure où nous vivons une suite de décompositions et de recompositions familiales, l’enfant est devenu notre partenaire privilégié, le seul élément pérenne qui dessine une continuité à nos vies. Plus la relation homme-femme se fragilise, plus le lien parent-enfant devient solide et passionnel. Il y a vingt ans, on pouvait s’investir dans une idéologie politique ou religieuse. Aujourd’hui, la famille et l’enfant en particulier sont devenus le lieu de tous nos investissements. Dans nos sociétés repliées sur ellesmêmes et très individualistes, l’enfant est devenu le baromètre de la réussite, un des symboles du statut social. Les parents investissent dans leur enfant comme si c’était un élément permanent de leur réussite personnelle, alors que la relation avec l’enfant est une relation de transition. ELLE. A tout âge ? On n’est pas parent de la même façon avec un enfant de 6 mois ou de 5 ans, de 15 ou de 25 ans. Mais, contrairement à ce qui se passe dans la vie amoureuse, c’est la séparation qui marque une relation parent-enfant réussie. Et nous avons beaucoup de mal à l’accepter. C’est même un élément qui fragilise énormément les parents. Ainsi, une des raisons pour lesquelles les crises d’adolescence ont tellement de force aujourd’hui, c’est que les adolescents ont besoin de mettre des distances. Et la séparation se fait très souvent dans le rejet. Heureusement, il y a un retour ensuite ! Un enfant n’est bien que s’il sent qu’il peut détester parce qu’il est aimé. On doit lui donner assez de sécurité pour qu’il ose se mettre en colère et en rébellion sans avoir peur de détruire la relation. Accepter que notre enfant nous déteste est un énorme cadeau à lui faire. ELLE. Vous écrivez aussi que, aujourd’hui, c’est le sentiment qui organise les relations dans la famille, alors qu’avant c’était l’autorité... Les deux seraient donc antinomiques ? Pas forcément, mais il y a un vrai changement de registre. Aujourd’hui, en étant autoritaire, on a peur que l’enfant pense qu’il est mal-aimé et, surtout, on s’imagine qu’il va moins nous aimer. C’est vrai qu’un enfant que l’on gronde ou un adolescent que l’on prive de sortie ne va pas nous remercier. Il le fera peut-être dans dix ans, mais sur le moment il va taper du pied, faire la tête, pleurer... Or, comme on veut une satisfaction et une reconnaissance immédiates, on se place dans une situation de démagogie parentale permanente. ELLE. Un enfant heureux ou qui réussit à l’école, dites-vous, n’est pas le signe qu’on est un bon parent, pas plus que l’inverse. Et pourtant, nous le vivons comme tel. Pourquoi ? Aujourd’hui, on dit " être un bon ou un mauvais parent " comme on dit " avoir un bon job " ou " un bon niveau de vie " ! Etre parent est devenu une manière de se définir. Quand un enfant a des problèmes ou ne réussit pas bien scolairement, on en ressent une blessure narcissique. C’est grave parce que ce n’est plus l’enfant qui compte, mais soi-même. Ainsi, dans le discours, l’enfant tient une place gigantesque, mais ce n’est pas forcément le cas dans la réalité. ELLE. Rassurez-nous un enfant peut donc échouer sans que l’on soit un mauvais parent ? On n’est pas responsable de tout car on n’est pas son enfant. Et puis, c’est quoi, un échec ? Le développement d’un enfant est un long chemin. Une fois encore, on se situe dans l’immédiateté. Or, les problèmes font partie du développement. Mais si, à chaque fois, c’est la panique et la culpabilité, il sera de plus en plus difficile pour l’enfant d’exprimer ses difficultés. Or, c’est à ce moment-là qu’il a le plus besoin de ses parents. ELLE. Pourquoi le refus et la frustration, davantage exercés et subis autrefois, sont-ils fondateurs pour un enfant ? Je ne suis pas passéiste et cela n’aurait pas de sens de vouloir appliquer aujourd’hui l’éducation d’il y a quarante ans. Mais, même si c’est plus difficile que de dire " oui ", dire " non " à un enfant, c’est lui apprendre que les interdits existent et qu’il faut accepter cette réalité. Le particulier " Tu ne regarderas pas la télé ce soir " lui fait comprendre le général " Il y a un certain nombre de choses que tu ne décides pas ". Un enfant qui peut tout avoir n’a plus envie de rien. Comme un adulte. On a tous remarqué qu’on fantasme davantage sur la nourriture quand on est au régime ! C’est dans la nature humaine la frustration induit le désir. Mais il faut savoir que le renoncement et la frustration sont des expériences d’éducation qui ne sont pas fondées sur l’amour. ELLE. Peut-on éduquer sans contraindre ? Non. Je pense que la contrainte fait entièrement partie de l’éducation. Mais le problème, aujourd’hui, n’est pas tant que nous n’avons pas envie de contraindre, mais que nous ne savons pas sur quoi contraindre ! Or, il est très difficile de transmettre ou d’imposer si l’on se demande soi-même quoi transmettre ou quoi imposer. Si c’est tellement important de bien travailler alors que certains réussissent sans diplôme, ou de bien se tenir à table, ou de refuser d’acheter un objet si bon marché... ce perpétuel questionnement dans notre société est à la fois une richesse et une grande difficulté. Vis-à-vis de nos enfants, on ne peut pas s’interroger en même temps qu’on éduque. L’adulte ne doit pas se mettre au même niveau hiérarchique que l’enfant. ELLE. C’est le doute qui serait responsable de ce que vous appelez "la crise de la transmission" ? Oui, parce qu’on ne sait plus quel modèle transmettre et qu’on a l’impression qu’imposer, c’est faire subir une violence. Or, un enfant pourra remettre en cause ce modèle ou le refuser plus tard. Mais ne rien lui transmettre de peur d’être arbitraire, c’est lui refuser la possibilité de prendre le relais ou de faire un choix. ELLE. Donc, il faut s’interdire de penser qu’on ne doit pas lui faire ce que l’on ne voudrait pas que l’on nous fasse ? Exactement. Pas question d’empathie on n’a pas le même âge ! Si on se met à la place de l’enfant, on ne peut pas faire tenir longtemps une interdiction. Nous sommes donc obligés de rester à notre place d’adulte où, d’ailleurs, nous ne vivons pas une vie sans contraintes. Mais c’est comme si on voulait que l’enfant répare ce que l’on a du mal à accepter pour soi. Etre sévère n’est plus à la mode. Et, d’ailleurs, le mot rime souvent avec réactionnaire. Aussi, les parents aimeraient que les enfants acceptent et intègrent eux-mêmes les règles éducatives pour les dispenser d’être autoritaires. Finalement, on leur demande d’être leur propre parent. Or, c’est invivable pour l’enfant il lui est beaucoup plus facile de nous en vouloir que de s’en vouloir ! ELLE. Faut-il donner le sens de l’effort ou le sens du plaisir ? Je ne crois pas que l’on puisse éviter le sens de l’effort. Mais peut-on faire passer le message du plaisir via l’effort dans une société où l’immédiateté de la satisfaction est omniprésente ? C’est toute la complexité de l’éducation aujourd’hui. Avec le risque pour l’enfant de devoir s’inventer sans repères. Jai très peur de cette audiance pourtant je n'ai absolument rien à me reprocher dans la façon d'élever seule mes enfants depuis 4 ans et ceux ci n'ont jamais fait l'objet d'aucun signalement quelconque !! Aidez moi ! Merci. A voir également: Mon ex veut m'enlever mes enfants !! Quel motif pour enlever la garde à une mère - Forum - Divorce. Bonjour Votre couple est très récent et déjà la vie de famille est très compliquée. Trouver un équilibre dans une famille recomposée est complexe et nécessite des règles bien établies et un soutien réciproque des deux conjoints. Dans votre récit je perçois une grande fragilité de la situation et de la relation.
Accueil> Coronavirus Covid-19 > mon mari dit que je suis méchante 22 janvier 2021 Crédit Agricole Languedoc , 163 Cours Gambetta Talence , L'épée De L'esprit Qui Est La Parole De Dieu , Pro 777 Casino , Vanille Réminiscence Composition , Travail En 3x7 , Le Plus Grand Secret De Ya Latif , Sourate Al-alaq En Français ,
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