Bienvenue sur Penser et Agir ! Depuis 2012 nous accompagnons les actifs de plus de 30 ans qui veulent prendre leur revanche sur la vie en dĂ©veloppant un projet qui a du SENS. AprĂšs avoir accompagnĂ© plus de 2 500 clients, nous lançons une formation continue gratuite par e-mail Le club des Actionneurs. Entrez votre prĂ©nom et votre email sur la page suivante pour y accĂ©der Cliquez ici pour vous inscrire gratuitement dĂ©jĂ + de 17 000 inscrits ! Câest gratuit, et vous pourrez vous dĂ©sinscrire Ă tout moment. AprĂšs sâĂȘtre accommodĂ© des qualitĂ©s de votre conjoint e dĂšs vos premiers mois de love story vous devez Ă prĂ©sent chercher Ă construire une relation stable. Dans la recherche de cette stabilitĂ©, les deux conjoints se heurtent Ă des dĂ©fauts de lâun et de lâautre. Ces dĂ©fauts conduisent Ă des situations dĂ©plaisantes telles que les reproches et les critiques. Pour vivre en harmonie dans le couple, il devient alors indispensable de trouver un moyen pour gĂ©rer les reproches dans le couple.
Auteur Benoist Simmat, StĂ©phane Douay Maison dâĂ©dition: Les ArĂšnes BD AnnĂ©e de publication: 2022 ISBN: 9791037505286 Prix: 39.95$ RĂ©sumĂ©: L'histoire de la cuisine et de la gastronomie Ă travers le monde est retracĂ©e, de l'invention du feu Ă la dĂ©couverte des Ă©pices d'AmĂ©rique du Sud par les conquistadors, en passant par la fabrication des boĂźtes de
Il nâest pas facile en effet, ma chĂšre SĂ©golĂšne, de se lever le matin et dâaller au bureau en sifflotant, lorsquâon est Ă peu sĂ»r de se faire insulter et humilier. Ce que vous racontez ressemble beaucoup - le concept est tellement Ă la mode et mis Ă toutes les sauces que jâose Ă peine le dire - Ă du harcĂšlement moral. En effet, les critiques sont systĂ©matiques, orientĂ©es sur la personne plutĂŽt que sur la tĂąche, et nâont pas pour but de vous aider Ă vous amĂ©liorer mais surtout de vous dĂ©valoriser Ă vos propres yeux et aux yeux des autres. En fait, il nâest pas trĂšs facile pour vous de rĂ©agir parce que vous vous ĂȘtes laissĂ©e enfermer dans une relation de pouvoir qui est devenue habituelle. Je pense que quelques sĂ©ances de thĂ©rapie vous aideraient Ă y voir plus clair sur ce que cette patronne vient toucher en vous lorsquâelle vous blesse, et sur les raisons pour lesquelles vous nâarrivez pas Ă la remettre Ă sa place. En attendant, vous pouvez prendre quelques mesures dâurgence. Comme par exemple, lui demander calmement Sur quels faits prĂ©cis te bases-tu pour me reprocher cela ? » Vous verrez, elle ne sait pas. Ou alors, lui dire combien ses remarques vous font souffrir et douter de vous-mĂȘme, au lieu de prendre sur vous et de faire comme si de rien nâĂ©tait, ce qui la confrontera au fait quâelle vous fait souffrir et la forcera Ă en endosser la responsabilitĂ©. Et puis aussi, regarder Ă lâextĂ©rieur. Des entreprises, il y en a des tonnes, et pas toutes avec des chefs dĂ©sagrĂ©ables. Et si vous rĂ©actualisiez votre CV ?
Macritique: Le rĂ©alisateur dĂ©laisse le temps d'un film son cĂŽtĂ© trĂšs provocateur pour faire un magnifique hommage Ă la femme quelle qu'elle soit : mĂšre, travesti(e), none ou putain. Toutes les femmes prĂ©sentĂ©es par Almodovar tentent de s'assumer, d'ĂȘtre authentiques : Manuela (seule face Ă la mort de son fils), SociĂ©tĂ© Des internautes du tĂ©moignent de leurs difficultĂ©s Ă parvenir Ă un partage Ă©quitable des tĂąches domestiques et parentales. Nous avons demandĂ© aux internautes du de tĂ©moigner de leurs difficultĂ©s Ă parvenir Ă un partage Ă©quitable des tĂąches domestiques et parentales â encore assumĂ©es Ă 80 % par les femmes â au sein de leur couple. De nombreuses femmes â combatives, dĂ©couragĂ©es ou trĂšs gĂątĂ©es â ont rĂ©pondu Ă notre appel. Du cĂŽtĂ© des hommes, seuls les Ă©poux exemplaires se sont manifestĂ©s. L'AVIS DES FEMMES "Trente ans de guerre avec mon mari sans victoire notable", par VĂ©ro Trente ans de guerre des tĂąches mĂ©nagĂšres sans victoire notable. J'ai tout essayĂ© la complicitĂ©, la grĂšve totale, le travail d'Ă©quipe avec tableau noir. Rien n'y fait et c'est encore pire avec une aide mĂ©nagĂšre sa prĂ©sence permet Ă mon mari de se donner bonne conscience et d'en faire encore moins. Je ne me rĂ©signe pas, mais l'inertie d'un quinquagĂ©naire Ă©duquĂ© par une mĂšre au foyer et deux sĆurs aĂźnĂ©es pleines de sollicitude est dĂ©sespĂ©rante. Surtout quand dans son job, il y a toujours des gens autour de lui pour l'assister... En reprise d'Ă©tudes tardives, je pensais susciter une petite solidaritĂ© conjugale peine perdue. Maintenant, j'espĂšre juste retrouver une situation qui me permette de "m'offrir" quelques heures d'aide en plus. Surtout, je mise sur l'Ă©ducation j'ai appris Ă mon fils adolescent Ă prendre en charge sa part des tĂąches domestiques et Ă valoriser cette corvĂ©e comme un signe de modernitĂ© et d'Ă©mancipation. D'ailleurs, c'est souvent lui qui proteste quand mon mari est vautrĂ© sur le canapĂ© tandis que nous nous activons. Les tĂąches domestiques sont le sujet numĂ©ro un des tensions Ă la maison... "Je suis l'elfe de maison !",par Catherine C'est vraiment LA tĂąche non partagĂ©e la prise en charge du linge. Nous sommes cinq Ă la maison, dont trois ados de 15, 17, et 19 ans â cela fait du volume. Pourtant, bien que tout le monde salisse, une seule personne lave, sĂšche et repasse moi. En vingt ans, je suis juste parvenue Ă ce que mon mari donne le repassage de ses chemises au pressing, et Ă ce que les enfants rangent leur pile repassĂ©e chacun dans leur placard. Et, bien sĂ»r, je travaille Ă temps complet Ă l'extĂ©rieur... Je suis l'elfe de maison ! Et les mĂšres cĂ©libataires ?, par Anne J'ai quittĂ© mon mari il y a six ans. J'ai la garde de nos deux enfants ĂągĂ©s de 12 et 14 ans. Le pĂšre ne verse aucune pension alimentaire. J'ai un poste Ă plein temps, trĂšs prenant. Je n'ai pas de femme de mĂ©nage ou de nounou. Je n'ai jamais eu de compagnon aprĂšs la rupture d'avec mon mari. Je fais tout, toute seule. Le soir, je suis morte de fatigue dĂšs 21 heures. Le matin, je suis debout Ă 5 heures. J'ai choisi cette vie, si on peut dire. Mais mon Dieu, que c'est difficile... "Une grĂšve de madame Ă tout faire... en vain", par GaĂ«lle Ayant eu une expĂ©rience de vie de couple durant dix ans, je peux dire que les tĂąches mĂ©nagĂšres multiples mĂ©nage, courses, papiers, cuisine ont toujours Ă©tĂ© Ă ma charge malgrĂ© le fait que je travaille Ă temps plein. Pour que mon compagnon en prenne conscience, j'ai entamĂ© une grĂšve de "madame Ă tout faire" rien n'y a fait, rien ne se lavait ou ne se rangeait par magie... malheureusement ! N'ayant que trente ans, je me suis rendue compte que le modĂšle de vie familiale de mes parents est encore le mĂȘme Ă mon Ă©poque bien que je sois une femme libĂ©rĂ©e ! La chose la plus frappante est que tout ce que je pouvais effectuer Ă©tait considĂ©rĂ© comme normal comme si nous, les femmes, Ă©tions gĂ©nĂ©tiquement prĂ©destinĂ©es Ă ĂȘtre des hĂŽtesses de maison parfaites, soumises et surtout ravies de l'ĂȘtre ! "Je fais tout, je pense Ă tout", par Veronica Nous venons d'avoir un bĂ©bĂ© et travaillons tous les deux. Je suis trĂšs Ă cheval sur les droits des femmes, l'Ă©galitĂ©. Toutes les injustices faites aux femmes m'Ă©nervent. J'ai une belle carriĂšre et nous sommes tous les deux trĂšs diplĂŽmĂ©s, milieu de trentaine. Pourtant, je me retrouve chez moi avec un mari qui ne fait absolument rien en ce qui concerne notre fils se lever la nuit, donner un biberon, changer une couche, aller faire une course ou participer aux interrogations sur les poussettes, etc.. Simplement, il s'occupe de cuisiner. Il joue de sa force d'inertie. Je fais tout et pense Ă tout, parce qu'il s'en fiche si la maison est en dĂ©sordre. Et si notre fils n'a pas de couche, c'est mon problĂšme parce que je me prĂ©occupe des dĂ©tails. Du coup, il n'a pas besoin de s'en soucier, il sait que j'y veillerai, et se dĂ©tache totalement de ces sujets pour se reposer sur moi. "Nous pratiquons l'alternance chaque semaine", par Corinne Depuis cinq ans, nous alternons la responsabilitĂ© de la maison. Chacun sa semaine. Celui ou celle qui est "en charge" s'occupe de tout organiser les menus, les courses, les dĂ©placements des enfants, les autorisations de sorties, etc. L'autre contribue Ă ce qu'on lui demande, dans la mesure du possible. Et quand ça coince, c'est celui qui est "en charge" qui se dĂ©brouille. Cette organisation exclut les poubelles et le recyclage c'est lui et le linge c'est elle. Au dĂ©but, j'Ă©tais obligĂ©e de partir de la maison pour le laisser patauger, demander des recettes Ă sa mĂšre, se mettre en cuisine Ă 13 heures pour un repas servi Ă 15, forcĂ©ment, etc. Depuis, j'en ai pris mon parti, et je me repose, tout simplement. "Tout est fait par mon mari", par Une Ă©pouse gĂątĂ©e Je tiens Ă apporter un tĂ©moignage contraire Ă la "normale". A la maison, Ă part la cuisine et le nettoyage des sanitaires, tout est fait par mon mari. C'est notre accord la personne la plus prĂ©sente Ă la maison fait le plus. Il est professeur, je suis documentaliste. Il travaille Ă la maison, je pars Ă 8 heures et ne reviens qu'Ă 19 heures. Pendant l'annĂ©e de chĂŽmage que j'ai vĂ©cue avant de prendre mon poste actuel, je me suis occupĂ©e de la maison en grande partie. Maintenant, entre deux copies Ă corriger ou des cours Ă prĂ©parer, c'est lui qui fait l'essentiel du mĂ©nage. Je me fais mĂȘme rĂ©primander de temps Ă autre sur mon manque de participation. Il faut dire que j'ai horreur de ces tĂąches mĂ©nagĂšres, Ă part la prĂ©paration des repas. "Une seule solution l'inertie", par Malika Le mari â Tu as envoyĂ© la lettre comme je te l'ai demandĂ©, chĂ©rie ? L'ado â Tu ne m'accompagnes pas Ă l'aĂ©roport, maman ? Mais qui va porter mes valises ?Le jeune adulte â Y a plus rien Ă manger dans cette maison... JosĂ©phine la chatte â Miaou... AprĂšs des annĂ©es de lutte quotidienne pour un partage Ă©galitaire couronnĂ©es par des succĂšs Ă©phĂ©mĂšres et de nombreux moments de rĂ©signation, la seule solution, au moins porteuse d'Ă©tonnement et d'incomprĂ©hension, qui vaille pour ces messieurs l'inertie ! "J'adopte la mĂ©thode des machos l'incompĂ©tence", par Laure Pour inciter mon homme Ă participer aux tĂąches domestiques, j'adopte la mĂ©thode des machos je me rĂ©vĂšle absolument incompĂ©tente en matiĂšre de repassage une brĂ»lure de chemise suffit Ă le prouver, de mĂ©nage vider un sac d'aspirateur engorgĂ© de divers petits objets est dissuasif... ou de cuisine rater un plat est Ă la portĂ©e de tout le monde !. RĂ©sultat aprĂšs une journĂ©e de travail, lorsque je rentre Ă la maison, je mets les pieds sous la table et me fait servir -. Il me reste suffisamment Ă faire vĂ©rifier les devoirs des enfants, surveiller le choix de leurs vĂȘtements, organiser leurs diffĂ©rentes activitĂ©s, etc... "Il a fait des progrĂšs... et moi, des compromis", par Audrey Le problĂšme du partage des tĂąches mĂ©nagĂšres s'est toujours posĂ© trĂšs vivement chez moi. Mon pĂšre, fils unique, trouvait tout naturel que le travail soit fait chez lui, sans lui, comme il l'Ă©tait chez ses parents. Aujourd'hui encore, il vit en irresponsable sans se rendre compte des heures de travail qui sont nĂ©cessaires Ă son confort. J'ai compris trĂšs tĂŽt ce fonctionnement et je me suis promis que cela ne m'arriverait pas. Quand j'ai commencĂ© Ă frĂ©quenter mon copain, fils unique lui aussi, nous habitions chacun chez nos parents. Quand il a pris un appartement et m'a proposĂ© de vivre avec lui, j'ai refusĂ© je voulais qu'il gagne son autonomie et qu'il voit ce que c'Ă©tait de vivre en adulte. Ensuite, il a Ă©videmment commencĂ© par exiger que tout soit propre et parfait. Je lui ai fait remarquer qu'il fallait du travail pour cela et je lui ai demandĂ© comment il comptait le rĂ©partir nous travaillons tous les deux. Il a Ă©tabli une rĂšgle l'un faisait la cuisine, l'autre la vaisselle. J'ai acceptĂ© et fait la vaisselle aussi longtemps qu'il a fait la cuisine. Le jour oĂč j'ai fait la cuisine, il a essayĂ© d'Ă©chapper Ă la vaisselle, mais j'ai Ă©tĂ© ferme. Je lui demande de faire des choses et il les fait parce qu'il a compris que c'est important pour moi. Aujourd'hui, il a fait des progrĂšs, et moi des compromis. Je pense que je me suis fait entendre et j'ai appris moi aussi Ă l'Ă©couter. Le mĂ©nage ne doit pas ĂȘtre un point de friction, mais d'entente. "Les tĂąches sont bien partagĂ©es, et je n'ai rien eu Ă faire pour cela", par Laura Dans mon couple on vit ensemble depuis un an, les tĂąches sont trĂšs bien partagĂ©es les courses ensemble quand c'est possible, la cuisine en alternance un repas sur deux, il s'occupe des poubelles je n'aime pas ça, je fais plus la vaisselle des gros ustensiles de cuisines pour le reste, on a une machine et on fait le mĂ©nage Ă deux, le linge Ă deux, etc. Je crois que c'est aussi une histoire de gĂ©nĂ©ration il a vĂ©cu seul longtemps, a appris seul. Je n'ai rien eu ni Ă dire ni Ă faire, et ça m'a plu chez lui . C'Ă©tait quelque chose d'important pour moi, d'autant plus que mon pĂšre a toujours beaucoup participĂ©. Et c'est le cas de beaucoup de mes amis hommes. Je crois que la gĂ©nĂ©ration des moins de 30 ans sera plus Ă©galitaire que celle d'avant, et moins que celle d'aprĂšs !... Enfin, j'espĂšre. L'AVIS DES HOMMES "Je partage avec ma femme les tĂąches mĂ©nagĂšres et ce n'est pas bien vu", par François Je partage avec ma femme depuis notre mariage et mĂȘme avant les tĂąches mĂ©nagĂšres, et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela n'est pas particuliĂšrement bien considĂ©rĂ© par mon entourage social et professionnel. Les hommes qui ont l'habitude de tout laisser faire Ă leur compagne dĂ©considĂšrent totalement ceux qui rĂ©duisent leur temps libre ou leur temps de travail Ă faire les courses, le mĂ©nage, la lessive et Ă s'occuper d'un enfant. Chose encore plus Ă©trange les femmes rĂ©agissent exactement de la mĂȘme façon. "Pas une seule tĂąche domestique ou parentale ne m'Ă©chappe", par Rudy C'est bien simple pas une "tĂąche domestique et parentale" ne m'Ă©chappe. Pas une seule. C'est mon combat pour une meilleure condition de la femme dans notre sociĂ©tĂ©. C'est ma façon d'ĂȘtre fĂ©ministe. A l'instar de mon Ă©pouse, j'amĂšne les enfants Ă l'Ă©cole et Ă la crĂšche, je vais les chercher ; je leur donne le bain et leur lis des histoires le soir ; j'assiste ma fille dans ses devoirs... VoilĂ , parmi d'autres, les tĂąches partagĂ©es. Et puis il y a ce que je suis le seul Ă faire les plats sucrĂ©s, les repas dans la semaine, amener les enfants Ă leurs activitĂ©s extra-ceci ou extra-cela, l'organisation des anniversaires... "Elle prend trop ses aises", par Patrice Je suis en couple depuis six ans. Ma femme et moi avons, dĂšs le dĂ©but de notre emmĂ©nagement, dĂ©cidĂ© de partager les tĂąches de façon Ă©quitable, Ă savoir celui qui a fait Ă manger se dispense de faire la vaisselle, et vice-versa. Bien sĂ»r, avec l'arrivĂ©e de nos jumeaux, nous avons remis en question ce partage, de sorte que j'assume les tĂąches du quotidien, pendant qu'elle s'occupe des enfants. Mais cela n'a plus du tout changĂ©. J'avoue que ce n'est pas toujours facile. Depuis trois ans, nous avons rĂ©guliĂšrement des disputes, car je trouve qu'elle prend trop ses aises. Je suis au chĂŽmage depuis deux ans, et je dois m'occuper de tout, alors qu'elle, en rentrant du boulot, se met devant la tĂ©lĂ© et s'amuse avec les enfants. Quand les amis ou ma famille viennent Ă la maison, je vois un peu de gĂȘne dans leur regard, et de la pitiĂ© pour l'homme qui a pris la place de la femme. Je ne suis pas soumis Ă ma femme, mais je n'ai aucune reconnaissance. A tel point que, lors d'une discussion un peu houleuse, mon beau-pĂšre m'a traitĂ© de "bonniche" et de "bon chien fidĂšle Ă sa femme". J'en ai pleurĂ© le soir mĂȘme, estimant ma situation dĂ©gradante ; ma femme ne comprenant pas ma souffrance a souri en disant que c'Ă©tait de l'humour. Cette situation injuste devient tellement insupportable que nous envisageons de nous sĂ©parer. "Je travaille Ă temps partiel", par Dominique La plupart des hommes effectuent moins de tĂąches car ils se cachent derriĂšre leurs responsabilitĂ©s au travail, leurs horaires, etc. Combien d'hommes acceptent rĂ©ellement de gagner moins que leur femme ? Combien d'hommes acceptent de travailler Ă temps partiel ? Combien d'hommes prennent un congĂ© parental ? Je travaille Ă 40%. J'ai donc du temps pour les courses, pour prĂ©parer les repas, pour m'occuper des enfants etc. Je gagne beaucoup moins que ma femme, mais moi, cela ne me pose aucun problĂšme. "J'en fais 70 % et pourtant, je suis un homme !", par William De mon expĂ©rience avec les femmes de mon entourage, le chiffre de 80 % des tĂąches domestiques et parentales effectuĂ©es par les femmes me paraĂźt dĂ©lirant. Dans mon couple, les tĂąches sont partagĂ©es, je dirais mĂȘme que j'en effectue 70 % et pourtant je suis un homme ! Je connais beaucoup de jeunes couples d'amis qui sont dans la mĂȘme situation, oĂč les femmes se dĂ©sintĂ©ressent beaucoup plus du mĂ©nage que les hommes. Chez mes parents, le partage Ă©tait tout Ă fait Ă©quitable, cela a peut-ĂȘtre jouĂ© ? "Ma femme peut dire merci Ă ma mĂšre", par Kamou NĂ© en 1964, j'ai Ă©tĂ© Ă©levĂ© par ma mĂšre avec les mĂȘmes devoirs que ma sĆur alors que mon pĂšre ne faisait rien. RĂ©sultat, j'ai toujours fait du mĂ©nage, de la cuisine... et ma femme peut remercier ma mĂšre. A partir du moment oĂč la femme travaille, il est normal que le partage se fasse sur une base 50-50. Mais au-delĂ de la simple rĂ©partition, le plus important est que la femme puisse avoir ponctuellement, voire rĂ©guliĂšrement, l'esprit totalement libĂ©rĂ© l'homme doit ĂȘtre capable de s'occuper seul des enfants, toute une semaine s'il le faut, d'avoir des idĂ©es de menu, de faire seul des courses intelligentes, de faire la cuisine, la vaisselle, les comptes, ranger... afin que la femme puisse se mettre les pieds sous la table certains jours. Je trouve inconcevable en 2011 que des femmes qui travaillent autant que des hommes fassent 80 % des tĂąches domestiques. Les gars, soyez sĂ©rieux les tĂąches domestiques sont trop sĂ©rieuses pour ĂȘtre confiĂ©es Ă des femmes ! Avec un bon album de funk ou de salsa en fond, les tĂąches mĂ©nagĂšres deviennent mĂȘme un moment oĂč on peut aussi se vider la tĂȘte et se dĂ©tendre. Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.Ă©crit le 18/09/21 , a vu Ma femme me trompe avec moi-mĂȘme,CafĂ© Théùtre le Flibustier Aix en Provence avec Inscrit Il y a 1 an 3 critiques Utile: Oui NonIl adore, adule, et puis rugit. Cajole, console, et puis maudit. Pour un motif aussi futile que la prĂ©paration des radis. Sans cesse, il reprend ce quâil vient de donner tout en promettant Ă lâĂȘtre aimĂ© un bonheur plein et entier. Bienvenue dans la galaxie du pervers narcissique. Un manipulateur qui, sous couvert dâamour, humilie sa proie et tire de cette entreprise de dĂ©molition une profonde satisfaction. Dans BullShit», roman inspirĂ© par son expĂ©rience et celle dâautres femmes, Nicole Kranz restitue avec prĂ©cision cette non-histoire dâamour qui Ă©puise, rĂ©duit lâĂȘtre humain Ă rien et fait douter. BullShit pour le taureau que devient ChloĂ©, victime transformĂ©e en bĂȘte de corrida», raconte Nicole Kranz dans un cafĂ© genevois. La lecture de ce rĂ©cit est Ă©prouvante. Câest une immersion sans concession dans le quotidien dâune jeune femme dynamique qui perd toute autonomie au contact de CĂ©dric, sĂ©ducteur trĂšs trompeur. Alors que ChloĂ© vit Ă New York une existence Ă©panouie aprĂšs une adolescence chaotique en Suisse, elle rencontre CĂ©dric Ă GenĂšve, au cours dâune soirĂ©e entre amis. Elle est belle, grande, mince. Il est subjuguĂ©, transi. Drague classique, premiĂšre nuit pas spĂ©cialement fracassante, lâhistoire aurait pu sâarrĂȘter lĂ . Elle aurait dĂ» sâarrĂȘter lĂ pour Ă©viter un enfer Ă la trentenaire. Mais non, CĂ©dric a vu la faille chez la jeune femme, il a perçu son passĂ© blessĂ© dâanorexique et de borderline, il a exploitĂ© la plaie. DĂ©but du pire Alors quâelle reprend son avion, ChloĂ© reçoit une lettre de CĂ©dric qui vante les joies de la vie Ă deux et la soliditĂ© dâun foyer. Elle est touchĂ©e, bang, bang. Elle se voit en princesse adulĂ©e. Câest le dĂ©but du pire. Elle quitte New York oĂč elle sâĂ©tait affranchie pour sâĂ©tablir en Suisse, dans une prison dorĂ©e. La maison de Barbe-Bleue oĂč elle est Ă la fois couverte de cadeaux et Ă la fois la cible de critiques permanentes. Elle rĂ©alisera en plus, longtemps aprĂšs, que ses moindres faits, conversations et coups de fil sont traquĂ©s via des camĂ©ras et des mouchards placĂ©s dans son portable. Un prisonnier a plus dâintimitĂ©. BullShit», câest aussi une plongĂ©e dans le sexe crade, celui qui rĂ©duit, pas celui qui rĂ©jouit. ChloĂ© devient un objet Ă vendre, Ă utiliser. Des pompiers â quatre sur elle â aux voyeurs qui hantent les aires dâautoroute, de la laisse du chien Ă lâherpĂšs ravageur, rien ne lui sera Ă©pargnĂ©. Parfois, elle sera aussi la dominatrice en cuissarde et perruque. LĂ , pour le bonheur de son prĂ©dateur, elle devra effectuer des actes quâon prĂ©fĂ©rerait nâavoir jamais visualisĂ©s⊠Amour aveuglĂ© Le plus troublant, câest que si ChloĂ©, rĂ©duite Ă lâimpuissance, a endurĂ© les dĂ©lires de son bourreau sans un mot, son corps, lui, a parlĂ©. Au bout de trois ans de ce traitement avilissant, la jeune femme a fait un infarctus rĂ©tinien qui lui a ĂŽtĂ© une partie de la vue. On dira quâelle sâest aveuglĂ©e. Pour mieux supporter lâhorreur et peut-ĂȘtre aussi pour se protĂ©ger⊠La maladie a eu un double effet. Pour un temps, elle a bel et bien douchĂ© les ardeurs de CĂ©dric, mais elle lâa aussi renforcĂ© dans son rĂŽle de protecteur-sauveur quâil a largement diffusĂ© auprĂšs des amis et de la famille. Il a Ă©pousĂ© ChloĂ© alors quâelle Ă©tait diminuĂ©e et sâest vantĂ© de sâunir Ă une⊠handicapĂ©e. La force de ce roman, on lâa compris, câest sa capacitĂ© Ă tout dire. A dĂ©crire au quotidien, dans le dĂ©tail, comment la victime dâun pervers narcissique est prise dans un tel engrenage quâelle prĂ©fĂšre dire oui» pour ne pas aggraver le carnage. Extrait Je savais quâĂ partir de ce moment, je devrais tout calculer pour Ă©viter le pire. Me soumettre. Il mâaurait Ă lâusure. EpuisĂ©e par tant dâĂ©clats pendant que nous dĂźnions dans la cuisine. Avec sa maniĂšre bien Ă lui de mâabsoudre des fautes quâil mâavait reprochĂ©es. Le repas terminĂ©, il mâobligeait Ă enfouir mon visage dans les spaghettis bolognaise tiĂšdes. Il soulevait ma robe, Ă©cartait ma culotte et, dâun coup sec, me pĂ©nĂ©trait. Il mâavait pardonnĂ©.» Jamais se soumettre On reste sans voix. Comme la famille et les amis qui ont Ă©tĂ© visiblement mystifiĂ©s par CĂ©dric, vrai gentleman de façade. Vu que ChloĂ© a un passĂ© compliquĂ©, sa lĂ©gitimitĂ© de jugement est compromise aux yeux de ses propres parents. TrĂšs Ă©prouvant pour le lecteur de rĂ©aliser Ă quel point les plus proches alliĂ©s lui refusent tout soutien quand elle se dĂ©cide Ă parler. Câest aussi une rĂšgle du pervers narcissique maĂźtriser lâenvironnement de sa victime pour empĂȘcher toute sortie de secours. Du lourd. On ne dĂ©voilera pas la fin. La simple prĂ©sence de Nicole Kranz dans le cafĂ© genevois oĂč on la rencontre laisse deviner que le pire a Ă©tĂ© Ă©vitĂ©. Le roman est glaçant, mais Ă©difiant. Une femme ne doit jamais se soumettre», implore lâauteure qui vit Ă prĂ©sent Ă Paris, dans un petit nid cosy. Personne ne doit jamais sâoublier, ni arrĂȘter de sâĂ©couter. MĂȘme par amour. Surtout par amour!» insiste-t-elle. On lâa bien notĂ©. BullShit, Nicole Kranz, Ed. Torticolis et frĂšres, 2016 Je suis scandalisĂ©e par le travail de dĂ©sinformation de Fifty Shades of Grey!» Nicole Kranz nâest plus blonde. DĂ©sormais, elle a le cheveu sombre. Mais son humeur nâa jamais Ă©tĂ© aussi solaire. Elle est libre, affranchie. Surtout, elle Ă©crit. Elle a trouvĂ© sa voie, la maniĂšre de dĂ©ployer un rĂ©cit. Dans BullShit, la jeune quadragĂ©naire raconte de maniĂšre transposĂ©e et romancĂ©e la relation avec un pervers narcissique. Oppressant et Ă©difiant. Elle explique pourquoi son livre est nĂ©cessaire aujourdâhui. Le Temps La premiĂšre chose quâon a envie de demander Ă ChloĂ©, le personnage central, câest pourquoi elle a subi le pire pendant toutes ces annĂ©es sans se rebeller. Nicole Kranz Vivre avec un pervers narcissique est une expĂ©rience trĂšs particuliĂšre. Dâun cĂŽtĂ©, la victime est lucide, elle rĂ©alise le mal quâelle subit. De lâautre, elle est neutralisĂ©e par les promesses de changement et une sorte de pression, donc incapable de rĂ©actions, comme si les forces manquaient. Encore faut-il mettre un nom sur un profil. Je nâai su que tardivement ce quâĂ©tait un pervers narcissique et les choses se sont alors Ă©claircies pour moi. Jâai compris que je nâĂ©tais pas responsable de cet Ă©tat. En plus, comme je nâavais jamais encore vĂ©cu en couple, jâavais envie de relever ce dĂ©fi Ă nâimporte quel prix. â Ce qui frappe Ă©galement dans le roman câest le dĂ©sintĂ©rĂȘt, voire la duretĂ© des parents de ChloĂ©. Comment lâexpliquer? â Simplement parce que le pervers narcissique est un formidable manipulateur. Il mystifie tout le monde, la famille, les amis, les collĂšgues de travail. Il embobine, câest son talent. Mais le pire, câest que souvent, les pervers sont de vrais ploucs. Câest un drĂŽle de mĂ©lange. Parfois, ils font peur, tellement ils sont intrusifs et menaçants. Parfois, ils font pitiĂ© tellement ils sont Ă cĂŽtĂ© de la plaque et encombrants. Tout au fond, ce sont de pauvres types. â Tout pervers narcissique nâest pas un obsĂ©dĂ© sexuel, voire un dĂ©viant sexuel. Le vĂŽtre, oui. LĂ encore, on se demande pourquoi ChloĂ© subit tout ça sans rĂ©agir⊠â Il y a une part de curiositĂ©. Quand on se retrouve Ă endosser des rĂŽles sexuels particuliers, on se dit Tiens, est-ce que je vais ĂȘtre capable de devenir ça?» Et aussi, on a toujours Ă lâesprit de rendre lâautre heureux. AprĂšs, câest clair que la victime dâun pervers sexuel est quelquâun qui doute de soi et qui a un grand manque. Certaines familles montrent moins dâaffection que dâautres. Certains parents sont trop occupĂ©s pour bien prendre soin de leurs enfants. Du cĂŽtĂ© de la victime, il y a aussi un profil type oĂč le sentiment dâabandon lâabonne au pire. â Pourquoi avoir Ă©crit ce livre qui mĂ©lange rĂ©alitĂ© et fiction? â En tant quâĂ©crivain, câest une histoire passionnante Ă raconter. Et parce que je suis loin dâĂȘtre la seule Ă avoir eu affaire Ă un pervers narcissique! Je suis scandalisĂ©e par le travail de dĂ©sinformation de Fifty Shades of Grey», outrĂ©e que le sadomasochisme soit prĂ©sentĂ© dans ce livre et dans ce film de maniĂšre si douce et sucrĂ©e. Câest faux, archifaux! La perversion et la manipulation sont des actes horriblement destructeurs et humiliants quâon ne doit absolument pas banaliser. La jeune fille nâa que 20 ans, elle nâest pas Ă mĂȘme de maĂźtriser la situation. Depuis que BullShit» est sorti, je reçois plein de rĂ©actions et de tĂ©moignages de femmes et dâhommes qui se sont reconnus et je peux vous garantir quâil nây a rien de lĂ©ger ni de glamour dans leurs confessions. Mon message est clair dĂšs que vous commencez Ă vous demander ce que vous avez le droit de faire ou non, dans votre couple, dans une relation amicale ou professionnelle, partez! Personne ne doit se laisser dicter ses actes et ses pensĂ©es.
CRITIQUE- "Combats et mĂ©tamorphoses dâune femme" : Ădouard Louis divise Le Masque & la Plume. L'auteur de "Qui a tuĂ© mon pĂšre" et "En finir avec Eddy Bellegueule" consacre son dernier livre Ă lâhistoire de la mĂ©tamorphose sociale de sa mĂšre, longtemps exclue par la violence de sa condition fĂ©minine et sociale.