Lapremière journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme se tenait, ce mercredi 11 mars, en France. Une trentaine de personnes se sont Le Président Emmanuel Macron a présidé la seconde édition de la Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme. Revoir la cérémonie depuis les Invalides. Comme il l'avait affirmé l'an dernier, le devoir de la France est de rappeler que les femmes et les hommes qui ont été visés par des attaques terroristes demeurent au cœur de notre fraternité nationale et de notre souvenir, d’honorer leur mémoire et de faire vivre leurs histoires et leurs engagements. Cette année, le Président de la République a souhaité laisser la parole à ceux qui ont été victimes ou qui combattent le terrorisme. Voici leur histoire Le 13 novembre 2015, je suis sorti rampant et seul du Bataclan. Le 8 septembre 2021, lorsque s’ouvrira le procès des terroristes qui ont commis cet attentat, je ne serai plus seul et je n’aurai plus peur. En presque 6 ans, l’association Life for Paris que je préside aura permis de rassembler plusieurs centaines de victimes des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis et leurs proches. Participer à cette aventure associative m’a aidé à restaurer ma foi en l’humanité et a renforcé ma conviction que c’est collectivement que la résilience est la plus forte. Égoïstement, essayer de se sentir utile en dirigeant une association aura aussi été une manière efficace de lutter contre ma culpabilité de survivant. Au fond, que l’on entre dans une association de victimes pour s’aider soi-même ou pour aider les autres, on finit inévitablement par faire les deux. Le partage, entre adhérents, de nos difficultés à renouer le fil de nos vies nous a permis de tisser des liens presque familiaux. Et face au poison terroriste qui cherche à nous diviser et à fomenter une guerre de tous contre tous, je n’ai pas vu de meilleure réponse que celle qui consiste à se regrouper pour tenter d’avancer. Nous le montrerons aux Assises. Notre vie d’après, à nous victimes, passe par un difficile équilibre entre devoir de mémoire et besoin d’oubli. Car survivre à un attentat, c’est aussi témoigner perpétuellement de l’horreur inutile et cruelle du terrorisme. Que la République instaure une Journée Nationale d’Hommage aux Victimes du Terrorisme et crée bientôt un musée allège notre fardeau mémoriel. Ces deux projets sont aussi l’une des raisons pour lesquelles Life for Paris pourra se dissoudre un jour, car la société aura intégré et repris à son compte une grande part de notre message de paix. Pouvoir écrire ces mots est une chance à plus d’un titre. Je peux le faire parce que j’ai survécu, parce que des victimes ont choisi de se rassembler, et parce que la France a décidé de ne pas oublier. J’essaie de mon côté d’être aussi fidèle que possible à cette maxime que nous avons tirée de notre expérience avec Antoine Garapon La survie est la discipline du bonheur ». Arthur Dénouveaux Les victimes d’attentats peuvent être frappées plusieurs fois. Une première fois lorsqu’elles font face à une violence inouïe, qu’elles sont déshumanisées par le terroriste. Une deuxième fois, pour les victimes qui en réchappent, lorsqu’elles doivent continuer à vivre avec des blessures, parfois profondes et indélébiles, dans leur chair comme dans leur esprit. Une troisième fois, pour celles qui sont blessées au visage, car il y a dans la défiguration une peine supplémentaire celle de l'empêchement social. Lorsqu’on ne se ressemble plus, qu’on ne peut plus parler, qu’on ne peut plus manger, ni même respirer normalement, on perd une partie de sa vie sociale. En tant que chirurgiens, au service de chirurgie maxillo-faciale de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, nous tâchons du mieux que nous le pouvons de ramener ces patients vers la vie sociale. Tenter de réparer une bouche, une mâchoire, un regard, permettre à ceux qui ne le pouvaient plus de parler de nouveau, de se nourrir et de respirer le plus normalement possible, rétablir un visage montrable », accepté par la société notre travail est d’aider les victimes à se replacer parmi les humains. C’est cela le sens de notre engagement faire notre maximum pour rendre aux victimes l’humanité que le terroriste a tenté de leur prendre. Chloé Bertolus Le soir du 11 décembre 2018, à Strasbourg, un homme est entré de force dans mon taxi. C’était un terroriste il venait de commettre le pire. Pris en otage, j’ai réussi à rester vivant, à faire face, et même aidé à faire cesser son terrible périple meurtrier. Des femmes, des hommes, des enfants venaient d’être touchés dans leur chair. Notre pays venait d’être frappé au cœur. Je resterai à jamais marqué par ce jour d’horreur. On se pense plus fort que cela, mais la réalité vous rattrape et le traumatisme est bien là, réel. Quelque chose vous ronge de l’intérieur. Heureusement, on vous tend la main. Le travail des professionnels et des associations est essentiel, je dirais même vital. Je suis papa. C’est ce qui m’a permis de tenir, de rester debout. Ce n’est pas facile car lorsqu’on est touché par le terrorisme, c'est toute la famille qui subit. Les problèmes font des dégâts en ricochet. On a besoin d’être aidé et accompagné. Alors je me suis moi-même engagé j’ai créé mon association pour venir en aide aux victimes comme moi, pour faciliter les échanges et la circulation d’informations. Ça a été une décision importante pour moi, qui m’a aidé, qui m’aide toujours, à me reconstruire, aux côtés d’autres victimes, à l’écoute de celles et ceux qui souffrent aussi, en dialogue avec elles. Avec ceux qui m’entourent, nous allons aussi sur le terrain que les terroristes voient comme un terrain de chasse, là où ils tentent de détourner notre jeunesse de son avenir. Nous y allons, nous y témoignons avec détermination, pour éviter que les jeunes ne tombent dans le piège de cette idéologie funeste. Nous y rappelons combien être Français est une chance ! Les terroristes veulent la division, la haine et la peur, et comptent l’instaurer par la violence et le sang. Nous leur opposons le vivre-ensemble et toutes les valeurs de notre République. Mon engagement est une manière de répondre à ceux qui veulent détruire cette cohésion qui fait de nous une Nation vous nous avez touchés, mais nous sommes debout et nous serons toujours du côté de la République, unis, tolérants, dans la paix. Mostafa Sahlane Le 13 novembre 2015 devait être la fin d’une semaine éprouvante. Nous venions d’être mobilisés sur un kidnapping. Mais le soir, mes camarades de la BRI et moi sommes appelés au Bataclan. C’est un charnier. Et il y a des blessés. Ils nous regardent et clignent les yeux pour se signaler à nous. On se comprend sans se parler. Les tirs viennent nous rappeler que le danger est tout proche. Alors que des collègues progressent à l’étage, où les terroristes sont réfugiés, nous tirons les corps de blessés pour les sortir du chaos. On nous appelle ensuite pour prendre le relais de nos camarades à l’étage. Je me retrouve derrière le bouclier Ramsès qui sert à protéger la colonne. A quelques mètres, dans ce couloir sombre, une porte. Derrière elle, ceux qui viennent de tirer sur des centaines d’innocents. Alors que tout est sombre, une lueur, un espoir des otages sont encore en vie. Leur présence accroit notre courage. Il nous faut les sauver. Nous sommes entraînés à combattre, mais rien ne prépare à cela. Nous connaissons les plans, mais la position des otages et des terroristes est aléatoire. Une chose est sûre nous sommes déterminés. On doit agir. L’assaut est donné, je pousse la porte. Un déluge de feu blesse grièvement un collègue, extrait par la colonne d’assaut. Pendant la progression, je tire et blesse le premier terroriste. Un collègue me rejoint, passe devant moi. Le terroriste se fait exploser à cet instant. Nous allons vers l’autre assaillant. Mon collègue le neutralise. Les otages sont en vie. Ils donnent sens à notre action. Je pense aux victimes qui ne sont plus là, à celles qui sont blessées, qui seront toujours en reconstruction. Ce sont elles qui m’ont donné la force de tenir. C’est l’élan de solidarité de tous ceux qui sont intervenus, des médecins, pompiers, gardiens d’immeuble, voisins… C’est aussi le soutien de nos proches, pour qui cette épreuve a parfois été plus dure à vivre que pour nous-mêmes. Car nous étions là pour faire notre travail, du mieux possible. Je veux dire à tous ceux qui nous ont envoyé des mots et des dessins à la brigade, de toute la France, un immense merci. Quelques années après, j’y pense encore. A. Le 14 juillet 2016, ma fille Camille Murris était assassinée sur la Promenade des Anglais à Nice. En l’espace de quelques heures ma vie a été anéantie. Comment allais-je pouvoir survivre sans mon enfant, moi qui avais tant souffert, corps et âme, pour pouvoir être mère ? Mon errance, mon désarroi, ma souffrance ne m’ont pas aveuglée. L’amour pour ma fille m’a apporté une force et une lucidité extrêmement concrètes personne ne devrait supporter une telle douleur. Ainsi, je me suis sentie porteuse d’une responsabilité. Dès 2016, j’ai décidé de m’investir. Je voulais faire tout mon possible pour éviter de pareils drames. Pour ceux qui sont partis, pour ceux qui restent, et même pour ceux qui sont responsables. Car quelle mère n’aurait pas souhaité qu’on empêche son enfant de sombrer dans le terrorisme ? Très vite une conviction m’a habitée lutter pour la mémoire. Oublier revenait à trahir, me trahir et, pire que tout pour moi, trahir l'honneur de mon enfant. La mémoire est douloureuse mais l’oubli est insupportable. J’en ai fait mon combat. Mon objectif n'est pas juste que l’on se souvienne, mais de faire exister dans le présent les traces de ces abominations, et mettre la mémoire des victimes au service d’un modèle de société. Envoyer des messages d’espérance, un hymne à la vie pour EUX, pour NOUS, est devenu mon credo. Pour les victimes du 14 juillet 2016, j’ai fait rayonner 86 faisceaux dans le ciel et contribué à l'édification d'un lieu de mémoire à Nice. J'ai aussi imaginé une aventure pour porter haut leur mémoire 86 galets déposés dans la chaîne de l’Himalaya, chacun au nom d'une des victimes. Pour toutes les victimes du terrorisme en France, je porte depuis 2016 le projet du Mémorial Musée, à Nice. Pour l’accueillir, reconstruire le Casino de la Jetée Promenade démantelé par les nazis permettrait de conjuguer notre résistance et notre résilience. C’est le sens de Mémorial des Anges, mon association. Cet engagement est ma manière de participer au bien commun, de transcender ma souffrance et de vivre. Anne Murris Enfant, mon rêve était de devenir pompier de Paris. Mes parents, eux, voulaient absolument que je fasse de longues études. Je me suis donc dis je serai médecin… chez les pompiers de Paris ! Une quinzaine d’années plus tard, un soir de garde, je suis appelée au Stade de France pour une intervention. C’était le 13 novembre 2015. Nous sommes les premiers sur les lieux. C’est le choc. Mais nous n’imaginons pas ce qui nous attend. Peu après, notre équipe est appelée à nouveau, cette fois en renfort. Direction le Bataclan. Toute la nuit, j’ai porté secours à une dizaine de victimes dans des conditions inimaginables. On s’entraîne toute notre vie à faire de la médecine de guerre mais on ne s’attend pas à la pratiquer sur le territoire national. À ce moment-là, on se rend compte que notre formation est essentielle pour sauver des vies, mais on ne peut jamais être préparé à affronter tant de violence. En 2018, je décide de poursuivre mon engagement autrement. Je suis sélectionnée pour intégrer les unités des forces spéciales. Depuis plusieurs mois, aux côtés d’infirmiers, je suis déployée en opération extérieure au Sahel, au sein de la Task force européenne Takuba. Nous combattons les groupes armés terroristes qui n’ont qu’un seul but la destruction. La médecine de guerre, on n’en fait pas souvent mais le jour où il y en a besoin, on n’a pas le droit à l’erreur. Je suis engagée pour sauver des vies, pour être aux côtés de mes camarades qui prennent tous les risques pour protéger les Français. Commandant Alix Le soir du 23 décembre 1983, alors que nous dînions avec mon mari dans un restaurant parisien, nous avons été victimes d’un attentat. J’ai été grièvement blessée. À cette période, il n’existait ni dispositif ni structure pour aider les victimes comme moi. Il n’y avait aucune reconnaissance de notre statut. On ne peut imaginer toutes les difficultés que rencontrent les victimes. Je les ai vécues. Alors en tant que juriste, j’ai décidé de faire tout mon possible pour changer les choses. En 1986, j’ai créé l'association SOS Attentats. Engagée et déterminée, j’ai participé à la rédaction de plusieurs lois qui ont permis de créer un fonds d’indemnisation en 1986. C’est aujourd’hui le Fonds de Garantie des Victimes des actes de Terrorisme et d'autres Infractions FGTI. Je me suis battue pour accorder aux victimes d’attentat le statut de victime civile de guerre. Le 23 janvier 1990, la loi a reconnu le terrorisme comme une nouvelle forme de guerre, en temps de paix. J’ai accompagné plusieurs autres lois, dont une pour assurer la présence des victimes dans les procédures judiciaires. C’était indispensable pour lutter contre le terrorisme. Il y a la reconstruction, le travail difficile de retour à une vie normale, et il y a la mémoire. Alors qu’il n’en existait aucun dans le monde, j’ai œuvré pour qu’un mémorial soit érigé pour toutes les victimes du terrorisme. En 1998, le Président Chirac l’a inauguré aux Invalides, un lieu porteur de sens. C’est aux Invalides que nous honorons les victimes du terrorisme, que nous soignons les blessés dans la durée, et que nous accompagnons la reconnaissance, avec l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, l’ONACVG. Ce mémorial est une statue Parole portée à la mémoire des victimes du terrorisme ». Elle représente une femme anonyme décapitée. Mais, alors qu’elle tient sa tête entre ses mains, ses paroles continuent de sortir de sa bouche. Cette parole que les victimes continuent à transmettre aux vivants, par-delà leur mort. Cette parole est un appel à la paix, à la justice, à l’espoir et à la résilience. Françoise Rudetzki Le 13 novembre 2015, sous-officier, je participais à l’opération Sentinelle à Paris avec un escadron de mon régiment. Nous étions dans le 11ème arrondissement lorsque nous avons appris que des tirs étaient survenus quelques rues plus loin. Nous avons été déployés rapidement au bar La Belle Equipe, où nous sommes arrivés au même moment que les pompiers. Nous avons tragiquement constaté les décès d’innocents, avons porté assistance aux personnes blessées et sécurisé la rue. Nous sommes restés engagés toute la nuit. Je n’oublierai jamais les regards que j’ai croisés ce soir-là. Un mois plus tard, je passais le concours de l’Ecole militaire interarmes et débutais ma carrière d’officier. Je suis fièrement rentré au 1er Régiment de chasseurs comme chef de peloton de chars Leclerc, à la tête d’une trentaine d’hommes. Mon rôle est d’assurer l’instruction générale, technique et tactique des soldats et leur entraînement. C’est avec ce groupe d’hommes que je suis venu au Mali. J’y suis engagé depuis novembre 2020. Nous assurons des missions de contrôle de zones visant à neutraliser les groupes armés terroristes dans leurs zones refuge. Le peloton sert également d’escorte à des convois logistiques vitaux pour le ravitaillement de la force. Ces mois loin de chez nous renforcent notre cohésion et nous permettent d’affronter les évènements ensemble. C’est ce qui nous a permis de ne pas abandonner lorsque le peloton a été victime d’une attaque à l’engin explosif le 28 décembre dernier, causant le décès de trois de nos camarades, collègues et amis. Tirant notre force du collectif, nous avons tenu bon malgré les circonstances, et rempli notre mission jusqu’au bout. En tant que chef, il m’a fallu montrer l’exemple et guider les plus jeunes. La cohésion du groupe a été cruciale. Je pense qu’il y a plusieurs héros. Nos trois camarades qui ont accompli leur mission jusqu’au sacrifice ultime, et ceux qui restent et continuent de se battre comme les soldats de mon équipe qui sont allés au bout de leur engagement, malgré leur jeune âge. Lieutenant Joffrey

Celundi 19 septembre, politiques et familles des victimes se sont réunis aux Invalides, à Paris, lors d'une cérémonie en hommage à toutes les personnes touchées par le terrorisme.

Le 11 mars à 11 heures s’est tenue à Bordeaux, place du 11 novembre la cérémonie d’hommage aux victimes de terrorisme. Étaient présents à cette manifestation le sous-préfet de Bordeaux, le maire de Bordeaux, deux députés, le président du conseil général, le colonel représentant le général commandant la zone de défense, des représentants de la police nationale, des pompiers et de la Gendarmerie le lieutenant-colonel, commandant en second le groupement, un détachement de l’armée de l’air ainsi que seize porte-drapeaux dont Marc Ordiner représentant l’UNPRG. Plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées au monument au morts et trois décorations ont été remises à des victimes d’attentats. Joël Dartois, président UD33

Lacérémonie de la première Journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme en France ainsi qu'aux Français frappés à l'étranger se tient à

Nous continuerons d'être solidaires de toutes les victimes du terrorisme. Elles ne seront pas oubliées » tel était le message du haut responsable de l'ONU chargé de la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, lors d'une cérémonie d'hommage, lundi, marquant les 20 ans des attaques lancées contre les États-Unis qui ont changé le cours de l'histoire. S'exprimant au 9/11 Memorial & Museum à Manhattan où se trouvaient autrefois les tours jumelles, M. Voronkov a souligné l'importance de la commémoration. Nous nous sommes réunis du monde entier sur cette terre sacrée dans la ville hôte des Nations Unies pour rendre hommage aux victimes et aux survivants des terribles attaques qui ont eu lieu ici il y a un peu plus de vingt ans », a-t-il déclaré. La cérémonie spéciale a réuni des chefs d'État, des ministres et des délégués, représentant plus de 120 États membres et organisations internationales, qui sont à New York pour l'ouverture de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. M. Voronkov a déclaré que l'ONU s'était engagée à continuer de placer les victimes au cœur de l'effort mondial de lutte contre le terrorisme, à parler au nom de ceux qui ne peuvent plus parler et à amplifier les voix des survivants. Nous continuerons d'être solidaires de toutes les victimes du terrorisme. Elles ne seront pas oubliées. Aucun jour ne les effacera de la mémoire du temps », a-t-il ajouté. © Eric GanzLumière symbolisant les tours du World Trade Center, à New York, détruites lors des attentats du 11 septembre 2001/ Démonstration de solidarité La commémoration a démontré l'engagement de l'ONU à ne jamais oublier les personnes originaires de plus de 90 pays qui ont perdu la vie lorsque des avions de ligne détournés ont semé la terreur à New York, Washington et au-delà, et les milliers d'autres qui ont été blessées ou sont tombées malades. Alice Greenwald, présidente-directrice générale du 9/11 Memorial & Museum, a déclaré que pour beaucoup, le Mémorial est considéré comme le lieu où le 21e siècle a commencé. Les attentats du 11 septembre 2001 ont peut-être eu lieu ici aux États-Unis, mais en vérité, le 11 septembre a été un moment mondial ». Votre présence ici est une puissante démonstration de solidarité mondiale avec les victimes du 11 septembre et leurs familles, en fait avec toutes les victimes du terrorisme », a-t-elle ajouté. Debout ici aujourd'hui, vous affirmez l'impératif du souvenir et soulignez l'obligation de notre humanité partagée – en reconnaissant que les impacts humains du terrorisme et de la violence extrême sont universels et en reconnaissant collectivement l'illégitimité absolue du terrorisme en tant que réponse aux griefs politiques ». Exprimant sa sympathie et sa solidarité avec les familles endeuillées, José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères pour l'Union européenne et la Coopération, en sa qualité de coprésident du Groupe des amis des victimes du terrorisme, a réaffirmé l'engagement envers notre collaboration commune pour lutte contre le terrorisme, et en faveur des victimes, de leurs besoins et de leurs droits ». La cérémonie comprenait une minute de silence, à la suite de laquelle le M. Voronkov et le ministre des Affaires étrangères Albares ont déposé des couronnes à la mémoire des victimes des attentats du 11 septembre et de toutes les victimes du terrorisme dans le monde.
Lacérémonie départementale organisée à l’occasion de la journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme se tiendra vendredi 11 mars, à
FLASH INFO – 30 AOUT 2017 INVITATION CEREMONIE D’HOMMAGE NATIONAL AUX VICTIMES DU TERRORISME – 19 SEPTEMBRE 2017 – L’Association française des Victimes de Terrorisme AfVT & La Fédération Nationale des Victimes d’Attentats et d’Accidents Collectifs FENVAC vous invitent à prendre part à l’Hommage national aux victimes du terrorisme présidé par Monsieur Edouard Philippe, Premier Ministre, Le mardi 19 septembre 2017 à 10h00 devant la statue fontaine Parole portée » située dans les Jardins de l’Intendant de l’Hôtel National des Invalides Paris. En présence des différentes autorités civiles, diplomatiques et militaires. Nous comptons sur votre participation à cette cérémonie pour honorer la mémoire des victimes, soutenir les familles et les blessés, et affirmer, tous ensemble, notre détermination à lutter contre le terrorisme. IMPORTANT Pour des raisons de sécurité, il est impératif de s’inscrire préalablement par mail ou par téléphone en contactant l’une des deux associations organisatrices. * L’accès au lieu se fait par l’Avenue Tourville / Place Vauban Association française des Victimes du Terrorisme AfVT – 01 84 79 10 10 – contact Fédération Nationale des Victimes d’Attentats et d’Accidents Collectifs FENVAC – 01 40 04 96 87 federation Toute l’équipe de l’ vous remercie pour votre attention et votre soutien. Association française des Victimes du Terrorisme – AfVT Post Views 5 263 La vocation de l’Association française des Victimes du Terrorisme est d’agir au plus près des victimes du terrorisme pour accompagner leur travail de guérison, de reconnaissance, de vérité, de deuil et de mémoire tout en soutenant la lutte contre la banalisation de la violence et la CONTACTERNOUS APPELER au +33 1 41 05 00 10
Cérémoniede commémoration de la Journée nationale et européenne en hommage aux victimes du terrorisme du 11 Mars La date du 11 mars, choisie par l’Union européenne comme date de Commémoration commune, fait référence à l’attentat commis à la gare d’Atocha (Madrid) le 11 mars 2004 et a été instaurée en France par décret du Président de la République Il y a 17 ans à Madrid, 191 personnes furent lâchement assassinées par des islamistes dans l’attentat de la gare d’Atocha. Près de 2 000 autres furent blessées. Ce tragique évènement du 11 mars 2004 marque le sinistre point de départ d’une vague ininterrompue d’attentats perpétrés par des fanatiques islamistes en Europe de l’ an plus tard, en juillet 2005, c’est la capitale britannique qui était visée. 56 personnes perdirent la vie dans les attentats de Londres. En mars 2012, la France fut à son tour touchée avec les fusillades de Toulouse et Montauban qui coutèrent la vie à 7 personnes, dont 3 après années, les attentats se sont multipliés. Depuis 2015, la France a subi plus de 30 attentats islamistes. L’attaque de Charlie Hebdo, la prise d’otage de l’hyper-casher, la fusillade du Bataclan, l’attentat au camion-bélier à Nice, les attaques de Trèbes et Carcassonne, la fusillade du marché de Noël de Strasbourg, l’attentat de la préfecture de police de Paris, l’assassinat de Samuel Paty et l’attentat de la Basilique Notre-Dame de Nice sont autant d’immondes agressions contre les Français de toutes confessions et contre nos valeurs qui resteront gravées dans nos rendons aujourd’hui hommage à toutes celles et à tous ceux qui ont péri sous les balles, sous les bombes ou sous les lames des terroristes. Nous souhaitons aussi apporter notre soutien fraternel à tous les blessés et à tous les proches des victimes. Nous exprimons également notre reconnaissance à tous ceux qui ont, parfois au péril de leur vie, sauvé, secouru ou soigné les victimes. Nous adressons enfin nos affectueuses pensées à nos soldats mobilisés au Sahel pour endiguer l’étalement de la menace en honorons aujourd’hui la mémoire des victimes du terrorisme djihadiste pour que tous ces barbares qui espèrent faire avancer leur cause en égorgeant un professeur ou en tirant sur un enfant comprennent bien que la France et les Français ne se soumettrons jamais à leurs injonctions la République, vive la France ! CÉRÉMONIE| HOMMAGE AUX VICTIMES DU TERRORISME Les vies brisées par le terrorisme ne doivent pas être oubliées. Dans le cadre de la journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme, une François Hollande et de nombreux membres du gouvernement et de l'opposition, dont Nicolas Sarkozy, assisteront lundi à la cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme, organisée depuis 18 ans par les associations mais avec une dimension particulière dans une France marquée par les attaques moins de huit mois de la présidentielle, la lutte antiterroriste s'annonce comme un des thèmes incontournables de la campagne et la classe politique sait qu'elle ne peut ignorer les attentes des victimes, tant en matière d'indemnisation que sur le travail de mémoire. La suite après cette publicité La cérémonie de lundi, organisée depuis 1998 par les associations, se tiendra à l'Hôtel national des Invalides, dans les jardins de l'intendant. La suite après cette publicité "Après plusieurs témoignages de victimes et proches, le président de la République prononcera un discours pour exprimer la solidarité de la France", a indiqué Juliette Méadel, secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes, dans un entretien lundi dans des quotidiens du groupe Ebra, dont les Dernières nouvelles d'Alsace et l' discours de François Hollande est très attendu, 10 mois après l'hommage solennel très orchestré par l'exécutif dans la cour d'honneur des Invalides aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. La suite après cette publicité La suite après cette publicité "Une initiative associative à laquelle nous sommes très attachés" De nombreux membres du gouvernement et de l'opposition seront présents cette fois encore, notamment l'ancien président Nicolas Sarkozy et l'ancien Premier ministre Alain Juppé, tous deux candidats à la primaire à droite en vue de 2017."Le 19 septembre, hommage de François Hollande à toutes les victimes du terrorisme dans les jardins de l'intendant de l'hôtel national des Invalides" le tweet de Juliette Méadel sonnait début septembre comme l'annonce d'une cérémonie inédite."Elle va être comme d'habitude, elle existe depuis 18 ans, c'était une initiative associative, à laquelle nous sommes très attachés", réplique Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs Fenvac.Le 19 septembre 1989, un avion DC-10 français de la compagnie UTA effectuant la liaison Brazzaville-Paris explosait en vol au-dessus du Niger, tuant 170 personnes, dont 54 1998, l'Association française des victimes du terrorisme AfVT et la Fenvac se réunissent à cette date devant la statue-fontaine de "La parole portée" aux Invalides, seul monument parisien dédié aux victimes du terrorisme, pour rendre hommage aux tués durant l'année écoulée, et invitent des responsables politiques. Ce fut le cas de François Hollande en depuis l'an dernier, la France a basculé dans une nouvelle ère, avec "un nombre inégalé de victimes du terrorisme", souligne Stéphane menace reste "maximale" en FranceLe 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis 130 morts, le 15 janvier 2016 à Ouagadougou 30 morts dont deux Français, le 13 mars à Grand-Bassam en Côte d'Ivoire 19 morts, quatre Français, le 22 mars à Bruxelles 32 morts, un Français, le 1er juin à Gao au Mali quatre morts, un Français, le 13 juin un policier et sa compagne assassinés chez eux à Magnanville Yvelines, le 14 juillet à Nice 86 personnes tuées sur la promenade des Anglais. Enfin, le 26 juillet, un prêtre est égorgé dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de si la menace reste "maximale" en France, comme le martèle notamment Manuel Valls et comme en témoigne la série d'arrestations menées ces derniers jours en lien avec des projets d'attaques jihadistes, le terrorisme est un sujet éminemment Sarkozy, qui s'est rendu samedi à Nice rencontrer des victimes de l'attentat du 14 juillet, a ainsi dit trouver "insupportable de ne pas savoir ce qu'il s'est passé exactement" lors de l'attaque du camion, réactivant les vives critiques lancées cet été par une partie de l'opposition contre le Hollande, que les derniers sondages donnent éliminé au 1er tour de l'élection présidentielle de 2017 s'il était candidat, se pose de son côté en défenseur de l'Etat de droit, rejetant tout "Etat d'exception", en référence par exemple aux propositions de certains à droite visant les "fichés S".Selon Juliette Méadel, deux mois après l'attentat de Nice, "plus de demandes" ont été déposées auprès du Fonds de garantie des victimes d'actes terroristes et "près de cinq millions d'euros" d'avances sur indemnisation versés. . 721 92 573 579 211 399 793 132

cérémonie d hommage aux victimes du terrorisme